SUITE

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Serais-je donc éditable ?

Je lisais donc (plusieurs fois), car comme tous contrats, il faut lire toutes les lignes et même entre les lignes et je me mis à réver mes livres dans et sur les rayons des librairies, jusqu'à la 4ème page ou l'éditeur vous annonce ce qu'il vous en coutera.....Oh lala ! C'est colossal !...  En tout cas, hors de mes moyens financiers  ;silence radio de ma part, et après plusieurs relances de la leurs, je leur répondais qu'ils ne faisaient pas leur métier d'éditeur mais celui d'un imprimeur; pour moi, novice, je pensais qu'un éditeur prenait le risque d'éditer un livre en se disant : " je rentrerais dans mon investissement si le livre se vend bien", un peu comme un commerçant en produits frais qui prend ces risques à chaque achat qu'il fait.

Quelle naïveté de ma part, il n'y a que les petits commerçants comme je l'ai été toute ma vie pour prendre de tels risques, un éditeur se paie d'abord et même, conscient que le livre ne se vendra pas, se fait payer d'abord, ce qui veut dire que le premier  "couillon"  venu peut se faire éditer pourvu qu'il crache au bassinet ou alors avoir un nom qui lui permettra de se le faire écrire; il n'aura qu'à signer......

Ce n'est bien sûr pas ce que je voulais !

A suivre...